Les policiers de la SQ veulent faire pression

Pour la première fois depuis 15 ans, l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) prévoit des moyens de pression, alors qu’elle ne parvient pas à un accord de renouvellement des contrats de travail pour ses 5700 membres. 

Les négociations sont en cours depuis plus de 11 mois pour un nouveau contrat de travail. Les dernières négociations ont échoué et ont été suspendues samedi. Par voie de communiqué, L’APPQ indique déplorer l’attitude du gouvernement qui ne semble pas considérer adéquatement et à sa juste valeur le statut de la police nationale.

« Les besoins en effectifs policiers sont criants et provoquent de nombreuses heures de temps supplémentaires obligatoires (TSO). Les troupes sont épuisées », explique Dominic Ricard, président de l’APPQ.

Le président du syndicat ajoute que les membres de la Sûreté du Québec sont parmi les policiers les moins bien payés au Québec malgré toutes leurs responsabilités.

En raison du mouvement de pression, les services à la population risquent d’être touchés au cours des prochains jours pour une période de 24 heures. Les policiers seront invités à refuser le temps supplémentaire et à ne plus utiliser les véhicules comptant plus de 220 000 km au compteur sauf pour une situation urgente lors de laquelle la santé ou la sécurité d’une personne ou d’un collègue serait en péril.