Les pompiers forestiers attaquent le feu de forêt à Mont-Saint-Pierre

Les pompiers de la Société de protection des forêts contre le feu amorcent l’attaque du feu de forêt qui fait rage depuis lundi après-midi à Mont-Saint-Pierre.

Collaboration Nelson Sergerie, Magaspesie.ca

Les sapeurs de la SOPFEU sont arrivés vers 6 heures mardi matin et sont à déterminer la meilleure stratégie d’attaque en collaboration avec les pompiers municipaux.

« On regarde comment on va placer nos équipes et on évalue avec le vent si on aura besoin de support avec les avions-citernes », indique la porte-parole de la SOPFEU, Isabelle Gariépy, qui mentionne qu’un hectare aurait été ravagé jusqu’à maintenant.

Pour le moment, selon le préfet de la Haute-Gaspésie, Guy Bernatchez, du travail de débroussaillage a été effectué pour permettre aux pompiers forestiers de monter dans la montagne avec une piscine pour attaquer le feu.

Selon lui, entre cinq et sept hectares de forêt aurait été ravagés alors que le feu a progressé au cours de la nuit.

L’élément destructeur s’est rapproché des résidences, mais la situation demeure sous contrôle alors que les pompiers municipaux assurent une vigie et sont prêts à intervenir au besoin.

« Un incendie à flanc de montagne va avoir un comportement beaucoup plus vers le haut que vers le bas. On ne voit pas l’incendie se rendre aux résidences, mais une vigie sera tout de même faite », mentionne Mme Gariépy.

La Sûreté du Québec indique que deux résidences pourraient être touchées, mais aucune évacuation n’a été faite pour le moment.

Le feu aurait été allumé par la foudre lors du passage d’un important front froid lundi en début d’après-midi à la suite des chaleurs de la fin de semaine.  

Le feu fait rage à environ un demi kilomètre au sud du site de lancement des delta-planes sur la montagne.  

Des feux de forêt en novembre ne sont pas inhabituels.

« Si on regarde le nombre d’incendies qu’on a depuis le début novembre, pour aller à une année où on en a eu un peu plus, il faut aller dans les années 1980. Ça remonte à très loin », rappelle Mme Gariépy.

Le temps chaud, les feuilles mortes asséchées et les vents sont propices aux feux de forêt.

« C’est comme au printemps », mentionne la porte-parole.

Crédit photo : Guy Bernatchez