Les revenus des chauffeurs de taxi presque à la normale

Présentement, les chauffeurs de taxi offrent leurs services de 6 h à 24 h. Arsenal Media - Photo Romain Pelletier

Marc Thibault conduit une voiture de taxi depuis une vingtaine d’années. Arsenal Media – Photo Romain Pelletier

Malmené par la pandémie de la COVID-19 depuis un an, le monde du taxi matanais reprend du mieux. Peu à peu, les revenus des chauffeurs reviennent à la normale, grâce à leurs clients réguliers et les tout nouveaux.
L’un des cinq propriétaires des véhicules de taxi, Marc Thibault, chauffeur depuis une vingtaine d’années, le confirme. Même qu’il faudrait embaucher sept ou huit chauffeurs selon lui. Actuellement, il y en a près d’une vingtaine.
« Après un début de pandémie très difficile, rappelle-t-il, les choses se tassent. Nous avons sensiblement les mêmes revenus qu’auparavant. Les nouveaux clients compensent ceux perdus. »
Amélioration de l’achalandage
Son confrère, Sébastien Bouffard, en poste depuis 7 ans, note aussi une amélioration de l’achalandage: « Ça commence à ressembler à l’avant COVID-19 à cause de différents contrats de service. »
La répartitrice des appels, Guylaine Gagné, à temps plein depuis mars 2020 constate que les chauffeurs s’en sortent quand même bien, malgré les périodes creuses.

La répartitrice des appels, Guylaine Gagné. Arsenal Media – Photo Romain Pelletier


De son côté, Richard Leclerc, chauffeur depuis 1974, souligne que les clients de jour plus nombreux ont remplacé ceux disparus à la suite de la fermeture des bars, des heures plus courtes des restaurants, ainsi que des couvre-feux. Ce qui fait en sorte que la clientèle soit très rare en soirée.
En service 18 heures
Depuis les tout débuts de la pandémie, les chauffeurs de taxi se préoccupent de leur propre sécurité, mais également de celles de leurs clients. Présentement, ils offrent leurs services de 6 h à 24 h, à partir du poste de l’avenue Saint-Jérôme, face à la rue Saint-Pierre. En soirée, les chauffeurs raccompagnent surtout des travailleurs.
Au maximum, ils embarquent deux personnes à la fois, en leur recommandant de porter un couvre-visage, et sont séparés de la banquette arrière par une cloison en plexiglas.
Les courses se paient la plupart du temps en argent comptant dans un panier ou non. Les chauffeurs se désinfectent donc les mains très souvent. Ils le font aussi pour l’espace arrière de leur voiture.