L’exposition « La Matanie sur les traces de son histoire » à la Société d’histoire et de généalogie de Matane

L’affiche de l’exposition montre le monument des Pionniers à la place du Tricentenaire en 1978. Le lieutenant-gouverneur de la province de Québec, Jean-Pierre Côté, l’a inauguré le 26 juin 1978. L’archevêque de Rimouski, Mgr Gilles Ouellet, l’avait alors béni, en présence des autorités civiles et religieuses, de représentants des familles seigneuriales pionnières et de la population. Photo Romain Pelletier

Depuis mardi et jusqu’au samedi 29 avril, la Société d’histoire et de généalogie de Matane présente l’exposition « La Matanie sur les traces de son histoire ».

Préparée par Danielle Otis en collaboration avec les historiens LouisvAudet et Louis Blanchette, elle propose pas moins de 80 photos et illustrations imprimées par Chantal Tremblay et Normand Ouellet. Elle est accessible du mardi au samedi, de 13 h à 16 h.

L’affiche portant sur l’organisation du territoire avec les photos qui l’accompagnent. Photo Romain Pelletier

Des traces du passé dans notre monde d’aujourd’hui

« Par sa recherche des traces du passé dans notre monde d’aujourd’hui, explique Mme Otis, cette exposition de photos anciennes s’inscrit dans le cadre du programme “J’explore ma Matanie ” développé par la MRC de La Matanie.

Ce programme, destiné aux élèves de 5e et 6e années, vise à accroître la connaissance, la fierté et le sentiment d’appartenance de nos jeunes à l’égard de leur région. »

Affiches et objets

L’exposition comprend plusieurs affiches traitant notamment du 150e anniversaire du phare de Matane, du toponyme Matane, de la présence autochtone et de pirates, des seigneurs et seigneuresses, de l’organisation du territoire, de la navigation, de l’industrie forestière et de l’éducation, de la traite des fourrures et des chapeaux en feutre de castor.

Plusieurs objets l’accompagnent, dont la matraque du premier policier de Matane Luc Duret dès 1909, un sciotte ou « Saint-Joseph », des livres d’histoire, la reproduction d’une carte de la Nouvelle-France, une théière de chantier, un sifflet d’une scierie et le criard au palais de justice.

L’arme de service du policier Louis Duret, de 1909 à 1915. Photo Romain Pelletier