L’homme d’affaires Adalbert Lévesque a plein de projets à réaliser

L’homme d’affaires Adalbert Lévesque à son chantier de construction sur l’avenue Jacques-Cartier à Matane. Photo Romain Pelletier

À 74 ans, au moment où la plupart sont à la retraite, l’homme d’affaires matanais Adalbert Lévesque mène de front plusieurs projets.

À commencer avec la construction d’un immeuble de prestige de 10 logements, soit six de 4 pièces et demie et quatre de 5 pièces et demie, livrable en juillet 2023, sur l’avenue Jacques-Cartier à Matane, au coin de la rue Marquis.

Il constitue en quelque sorte son cadeau de 50e anniversaire de mariage. « Moi, je suis toujours resté dans le rythme de travail d’un père de famille qui a 40 ans. Je le fais encore comme si mes enfants étaient des préadolescents ou des adolescents», dit-il en entrevue, à quelques pas de son chantier de quelque 3 millions de dollars.

Un passionné

Pour lui, il n’est pas question de se la couler douce. « À mon âge, la vie n’est pas finie. Il ne faut pas mettre un terme à tout, devenir uniquement des consommateurs, dépenser ce que nous avons accumulé au cours de notre vie. »

« Je le fais par passion, poursuit-il, pour moi, mais aussi pour ma famille. C’est comme une police d’assurances, même si mes quatre filles et mon garçon, parents de 10 enfants au total, sont autonomes, ont leur profession, leur carrière. Le travail fait partie de ma vie. »

Ce qui ne l’empêche pas d’en profiter du temps qui passe, entre autres en mangeant bien, en marchant si possible ses 10 kilomètres par jour et en s’occupant de son cerveau, notamment en lisant, en apprenant l’anglais grâce à une application, ainsi qu’en écoutant des émissions d’information et de sports.

À Matane depuis l’an passé

Originaire de Sainte-Florence dans la Matapédia et résident de Matane depuis septembre 2021, il a d’abord amélioré la maison qu’il a achetée dans le quartier Saint-Rédempteur, puis, dès l’automne, il a acquis le domaine des Ursulines dans le but de développer ce boisé de 251 000 pieds carrés près de l’ancienne école Marie-Guyart. Il pourrait y bâtir 120 logements.

Ensuite, en avril dernier, il a pris possession de l’ancienne cantine L’Amuse-Gueule qu’il a déménagée sur le terrain de l’ancien dépanneur Gauthier et Savard l’avenue Saint-Rédempteur, acheté un autre terrain vacant tout près pour éventuellement construire un immeuble et enfin, il est devenu propriétaire de l’ancien Bar 360 sur la rue Saint-Pierre avec le terrain à côté, possiblement pour y aménager une cantine.

L’immeuble de prestige comptera 10 logements, soit six de 4 pièces et demie et quatre de 5 pièces et demie, livrable en juillet 2023. Photo Romain Pelletier