« L’incroyable et ineffaçable histoire de Sainte-Dignité-de-l’Avenir » porte à réflexion

Odile Gagné-Roy et Steven Lee Potvin livrant leur création dans un décor des plus dépouillés. Photo Romain Pelletier

Présentée hier après-midi à l’église Saint-Jérôme à Matane, la pièce de théâtre avec musique « L’incroyable et ineffaçable histoire de Sainte-Dignité-de-l’Avenir » a attiré un peu plus de centaine de spectatrices et spectatrices.

Ce qui est le double de l’assistance moyenne depuis le début de la tournée de 27 villes et villages, entreprise le 15 septembre et prenant fin le 22 octobre à 19 h, à la Salle communautaire des 50 ans et + de Sainte-Anne-des-Monts.

En Matanie, elle a aussi été présentée à Sainte-Paule le 22 septembre, Les Méchins le 24 septembre et Saint-René le 25 septembre.

Une centaine de personnes ont assisté à cette création alliant texte, musique et interprétation, à l’église Saint-Jérôme de Matane. Photo Romain Pelletier

Commémorations et hommages

« L’incroyable et ineffaçable histoire de Sainte-Dignité-de-l’Avenir » commémore les 50 ans des Opérations Dignité 1, 2 et 3. Elle rend également hommage aux localités fermées des années 1970 et aux municipalités de la résistance de l’Est du Québec », souligne le conseiller spécial de cette création et coordonnateur du Centre de mise en valeur des Opérations Dignité, Martin Gagnon.

En paroles et chansons, en documentaire et en fiction, en personnages vrais et inventés, la pièce porte à réflexion, suscitant nombre de réflexions après chacune des représentations.

Le conseiller spécial de cette création et coordonnateur du Centre de mise en valeur des Opérations Dignité, Martin Gagnon. Photo Romain Pelletier

Un pan méconnu de l’histoire régionale

Cette production du Théâtre des gens d’en bas, en collaboration avec le Centre de mise en valeur des Opérations Dignité, met en lumière un pan de l’histoire régionale d’il y a une cinquantaine d’années, méconnu du grand public, surtout des plus jeunes.

Elle met en scène Odile Gagné-Roy et Steven Lee Potvin. Ce couple dans la vie signe les textes qui leur ont exigé neuf mois de recherches.

La pièce tire de l’oubli la fermeture d’une dizaine de villages du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, dont Saint-Nil (près de Saint-René), Saint-Thomas-de-Cherbourg, Saint-Paulin-Dalibaire et le Rang IV de Les Méchins), en Matanie.

Elle met aussi en évidence les luttes qui s’en sont suivies pour en éviter d’autres parmi la soixantaine prévues par le gouvernement du Québec dans le cadre du plan du Bureau d’aménagement de l’Est du Québec (BAEQ).