Marie-Sophie L’Heureux pédale de Montréal jusqu’à Gaspé pour contrer la violence conjugale

Marie-Sophie L’Heureux. Photo : Courtoisie

Six jours après son départ du centre-ville de Montréal à vélo avec pour destination Gaspé, Marie-Sophie L’Heureux est à près de 15 000 $ de son objectif 60 000 $ de sa collecte de fonds Grand Départ pour contrer la violence conjugale.

Partie le lundi 26 juillet vers 8 h avec deux ses amis, elle s’attend à atteindre la pancarte du Bout du Monde du parc Forillon, à Gaspé. « Là, dit-elle, où les yeux voient enfin le large, là où l’infini, celui de la mer et celui des possibilités de la vie, est enfin accessible aux cœurs vaillants. »
Au total, la cycliste qui a elle-même été victime de violence conjugale pédalera les 1 200 kilomètrespour faire avancer les choses. Pour elle, cela représente 1 200 kilomètres d’espoir pour combattre ce fléau relationnel, familial et social.

Générosité sollicitée

Marie-Sophie L’Heureux sollicite votre générosité pour sa campagne personnelle Grand Départ à l’objectif ambitieux est de 60 000 $. Elle souhaite que chaque personne aux prises avec cette situation ait le courage d’enfin quitter pour de bon cet état toxique dans lequel elle est plongée en quasi-permanence.

Pour que chaque personne ait les ressources nécessaires autour d’elle pour, elle aussi, sonner le glas de son Grand Départ, sans y perdre sa vie, mais plutôt pour justement la retrouver, sa vie.

Jusqu’à présent, elle a amassé 44 540 $ par le biais du site internet GoFundMe. Pour faire un don, peu importe le montant, c’est ici. Ces dons s’échelonnent de 10 $ à 25 000 $, le plus important provenant du Mouvement Desjardins.

L’affiche Bout du monde au parc Forillon. Photo : Courtoisie

Quelques statistiques

« Depuis le début de l’année, souligne Marie-Sophie L’Heureux, 14 femmes ont perdu la vie aux mains de leur conjoint ou de leur ex-conjoint. »

L’organisme SOS violence conjugale,qui recevait jusqu’ici environ 25 000 appels par année, a d’ailleurs reçu un peuplus de 40 000 dans la dernière année. Au rythme auquel le volume d’appels reçus monte en flèche depuis le 31 mars 2021, l’organisme estime qu’au 31 mars 2022, le volume total pourrait passer la barre des 60 000 appels.

« 60 000 appels,relève-t-elle, c’est beaucoup d’appels de détresse et de demandes d’information. Beaucoup de situations conjugales et familiales dans lesquelles l’inquiétude ou la détresse est présente. Des femmes. Des hommes. Des enfants. Des proches. »