Michel Deroy rouvre le Marché Central à Sainte-Félicité après un an

Le Marché Central, situé au 161, rue Saint-Joseph, au coeur de cette municipalité de 1 100 habitants. Photo Romain Pelletier

À un an près de l’avoir fermé au temps plus fort de la COVID-19, Michel Deroy a rouvert lundi, sans aucune aide, le Marché Central, à Sainte-Félicité, non savoir tenté de le vendre avec le bâtiment.

Quasiment le seul commerce avec pignon sur rue avec l’auberge de jeunesse du Manoir des Sapins, la petite épicerie avec agence de la Société des alcools (SAQ) et point de vente de Loto-Québec a fait un temps l’objet de démarches pour en faire une coopérative puisque le commerce est rentable.

Mais, devant les longs délais administratifs, les promoteurs ont décidé d’abandonner le projet, obligeant ainsi les1 100 habitants à se déplacer à l’extérieur du village, ne serait-ce que pour un litre de lait.

Michel Deroy n’écarte pas l’idée de rénover l’extérieur du bâtiment, voire d’ajouter des réfrigérateurs et faire installer une borne de recharge pour les voitures électriques. Le commerce est accessible tous les jours de 8 h à 21 h, et jusqu’à 22 h, le vendredi et le samedi.

Le propriétaire du commerce depuis bientôt 7 ans, Michel Deroy. Photo Romain Pelletier

Des clients bien heureux 

« Dès la journée d’ouverture, de dire en substance le propriétaire depuis bien tôt 7 ans, d’ancienn.e.s client.e.s ont manifesté leur joie d’avoir accès à nouveau accès au marché, surtout celles et ceux qui n’ont pas de voiture pour se déplacer. Depuis la fermeture, ces personnes n’avaient d’autre choix que demander l’aide de proches et d’ami.e.s. »

La nouvelle employée, Danie St-Pierre, servant de jeunes clients, à la sortie des classes. Photo Romain Pelletier

À nouveau, le commerce de 1 500 pieds carrés (140 mètres carrés) plus une partie entrepôt situé au 161, rue Saint-Joseph, au cœur du village, propose des produits de tous les jours en alimentation.

Plus du café à emporter, de la bière, du vin, de l’alcool, des cigarettes et sous peu, des produits de loterie. Éventuellement, au printemps, il rouvrira la cantine si une cuisinière d’expérience se pointe pour y travailler.

Guy Durette, gérant des ventes de Bimbo Canada en Gaspésie, de Saint-Ulric, s’assurait de la première livraison de pains et de petits gâteaux au Marché Central. Vendredi, il prendra sa retraite après 37 ans. Il a connu tous les bouleversements dans son domaine jusque’à l’arrivée du groupe Bimbo qui a acheté la boulangerie, auparavant surtout connue sous le nom de Multi-Marques, puis les Gâteaux Vachon. Photo Romain Pelletier