Monique Bélanger raconte l’histoire de ses ancêtres bas-laurentiens

L’autrice Monique Bélanger. Photo : Courtoisie

Native d’Amqui, maintenant Rimouski et ayant déjà travaillé à Matane, Monique Bélanger a produit un livre à la fois généalogique et biographique de près de 300 pages et intitulé « Mes ancêtres bas-laurentiens au fil des générations et de l’histoire ».

Illustré de 80 photos noir et blanc, ce livre fait revivre 11 familles dans leur environnement physique, social, religieux et culturel de leur époque. Ils portent ces patronymes : Bélanger, Bilodeau, Cimon, Dion, Gendreau, Imbeault, Joncas, Morneau, Ouellet ainsi que Roy dit Lauzon.

« L’histoire de mes ancêtres n’a rien d’unique, dit-elle. Elle est celle de tous les vaillants défricheurs bas-laurentiens et celle des générations suivantes. Ils ont bâti notre région, ferme par ferme, paroisse par paroisse, industrie par industrie, service public par service public, avec le souci de léguer aux générations suivantes plus qu’ils n’avaient reçu. »

La couverture du livre. Photo : Courtoisie

Premières générations il y a 200 ans

Monique Bélanger révèle les éléments de leur vie à la suite de recherches dans les registres paroissiaux, les recensements, les contrats notariés et quelques autres sources orales ou écrites.

Les premières générations se sont établies, il y a 200 ans, sur des lots en bois debout, qui s’ouvrait à la colonisation. Les trois autres ont poursuivi le développement de leurs milieux, luttant contre la pauvreté, la maladie et l’analphabétisme.

Selon elle, il se dessine une ligne de force : le courage d’entreprendre et la résilience, cette capacité de rebondir, d’inventer des solutions de rechange, de changer de trajectoire si nécessaire.

L’intérêt pour la généalogie lui vient de son père

« L’intérêt pour la généalogie et l’histoire familiale, confie-t-elle, me vient de mon père qui sortait, de temps à autre, la boîte de photos ancestrales et en nommait les figurants. »

En poursuivant ses recherches à partir des notes biographiques et historiques de son frère Albert, elle a rédigé une courte biographie des quelque 800 ancêtres paternels et maternels figurant dans l’arbre généalogique. Pour ensuite se concentrer les quatre générations qui l’ont précédée.

Elle est membre de la Société d’histoire et généalogie de Matane depuis nombre d’années, ici au Carrefour socio-culturel en janvier 1993. Photo : Romain Pelletier