Non aux quatre immeubles de quatre logements prévus sur la rue Lucien-Bellemare à Matane

La construction des quatre immeubles ne se fera finalement pas au coeur de ce développement résidentiel dans Saint-Rédempteur. Arsenal Media - Photo Romain Pelletier

Face au mécontentement des résidents de la rue Lucien-Bellemare, voire de citoyens d’autres secteurs, la Ville de Matane ne modifiera finalement pas son règlement de zonage pour  permettre la construction de quatre immeubles de quatre logements.

Le conseil a décidé hier soir, en séance régulière, d’arrêter les procédures en ce sens. Au grand plaisir des résidents de la rue Bellemare qui avait manifesté leur opposition, fait des commentaires écrits et déposé une pétition. Aujourd’hui, ils sont contents que la municipalité les ait écoutés et changé d’idée après avoir pourtant dit oui à la requête du promoteur à certaines conditions.

Le conseiller du district no 6, Steve Girard, est le seul qui s’est opposé à ce projet de construction, tout en souhaitant que ces immeubles d’habitation soient érigés sur des terrains déjà disponibles ailleurs en ville. Il s’est même demandé s’il y avait possibilité que la municipalité enlève la terre noire pour faciliter la vente des terrains sur la rue Lucien-Bellemare et aussi sur Lucien-Lelièvre.

Pour inciter les acheteurs, la Ville de Matane offre un rabais de 75 % sur le prix des terrains. Arsenal Media – Photo Romain Pelletier

Huit terrains à 75 % de rabais

En mai, la Ville, qui offre un rabais de 75 % du prix de vente pour ses terrains sur la rue Lucien-Bellemare, avait accepté l’offre d’achat de Construction STB pour huit terrains pour une somme de 49 177,63 $, plus les taxes applicables.

Une fois la construction terminée, la valeur minimale d’évaluation foncière devait être de 100 000 $ par logement, donc 400 000 $ par immeuble et au total, de 1,6 million $.

Leur construction devait débuter dans l’année de la signature de l’acte notarié à raison d’un immeuble à logements multiples par année jusqu’à l’an 2024 et ces constructions devaient se faire sans interruption.