Ouverture officielle de la Ferme citoyenne de La Matanie le 21 août

(Photo courtoisie)

La Ferme citoyenne de La Matanie invite la population à venir découvrir ses espaces le dimanche 21 août à l’occasion de sa fête d’ouverture. 

Les activités de production de la ferme urbaine ont débuté au printemps, c’est maintenant le temps de partager le projet à la population. Radis, salades, choux vont déjà être récoltés avant une diversification des cultures prévue l’année prochaine.

Les bénévoles vont profiter de l’inauguration officielle pour faire visiter les installations aux curieux et permettre à tous de déguster les légumes frais cueillis du jardin. La serre permettra à l’événement d’avoir lieu quelque soit les caprices de la météo. 

La première récolte s’annonce déjà variée (Photo courtoisie)

Pour l’avenir de la ferme, les possibilités sont larges puisque la parcelle s’étend sur pas moins d’un hectare. Le vice-président du CA de la Ferme citoyenne de La Matanie, Michel Grou, se réjouit de l’ambition du projet : « ça ressemble vraiment à une ferme, le terrain est impressionnant, on a même une serre qui va nous permettre de commencer la saison plus tôt, on a un système d’irrigation et l’électricité s’en vient. »

Une initiative citoyenne

Le projet est né d’une consultation citoyenne et s’est concrétisé grâce à la mobilisation d’organismes communautaires de la région. 

« Les gens sont très enthousiastes rapidement » – Michel Grou

Tous les citoyens peuvent prendre part à la ferme. Des parcelles collectives sont partagées et des parcelles communautaires peuvent être louées pour satisfaire organismes communautaires comme jardiniers du dimanche. 

La ferme compte bien attirer toutes les générations. La secrétaire trésorière du CA Hélène Jolicoeur pense que c’est bien parti en voyant les retombées depuis que les camps de jour sont venus faire des activités.

« on souhaite conscientiser les familles qu’une carotte ça ne pousse pas à l’épicerie » – Hélène Jolicoeur

L’OBNL veut aussi proposer des paniers solidaires pour ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter les légumes et a déjà un partenariat avec la cuisine collective de Matane pour qu’il n’y ait aucune perte de récolte.

Les camps de jour de Matane sont venus semer leur propre parcelle (Photo courtoisie)