Pas de secondaire à l’école Mgr-Belzile de Saint-Ulric à la prochaine rentrée scolaire?

L’école Mg-Belzile de Saint-Ulric. Photo Romain Pelletier - Monmatane.com

À moins d’un revirement de situation, il n’y aura plus de classes de première et deuxième secondaire à l’école Mgr-Belzile Saint-Ulric lors de la prochaine rentrée scolaire, faute d’élèves en nombre suffisant.

Comme ils en ont la possibilité, les parents ont majoritairement préféré inscrire leurs enfants à l’école secondaire de Matane.

Le secrétaire général du Centre de services scolaire des Monts-et-Marées, Stéphane Bédard, précise que sur une possibilité de 30 élèves, 7 sont inscrits à l’école Mgr-Belzile, alors qu’il en faut un minimum de 12 pour le maintien des classes.

Consultation publique

Un changement est toujours possible puisqu’il y aura une consultation publique le mercredi 10 mai à 18 h au gymnase de l’école. Les 7 élèves inscrits à l’école Mgr-Belzile pourraient aussi choisir d’aller à l’école Assomption de Baie-des-Sables.

« Nous nous donnons jusqu’au mois d’août pour prendre une décision finale », indique le directeur général de la commission scolaire, Alexandre Marion.

Ce qui prime selon lui : l’éducation, la socialisation et la qualification, tout en maintenant la qualité et l’équité dans la répartition des services éducatifs dans toutes les écoles en fonction des ressources disponibles.

Une page d’histoire

Dans le texte d’opinion « Est-ce la fin du secondaire à Saint-Ulric ? » publié dans le journal « L’Uricois », un « papa citoyen » dit ne pas voir de mobilisation des parents ou de la communauté. Il se demande d’ailleurs pourquoi? 

« Il est vrai que les temps ont changé, écrit-il, mais il faut garder à l’esprit que si on met la clé dans la porte, ce sera la fin. Alors une page d’histoire de notre école sera définitivement tournée. Est-ce vraiment ce que nous voulons pour l’ensemble des enfants de notre communauté? Si oui, c’est bien dommage. »

D’après lui, l’éventuelle fermeture des classes au secondaire, donc moins d’élèves, signifie à court terme une diminution des heures de secrétaire, de conciergerie, d’intervenants, de professionnels et une perte aussi monétaire.