La Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine obtiennent une large part du milliard $ de retombées économiques du secteur des pêches.
Par Nelson Sergerie, Magaspesie.ca
Une étude réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton commandée par la Corporation de développement économique de Grande-Rivière estime que quelque 800 millions $ reviennent à la région, dont 329 millions $ pour la seule MRC du Rocher-Percé.
Le document avait été commandé en marge du débat sur la création d’un parc d’hivernage de Grande-Rivière, du quai de halage et de la grue portique.
« Pour justifier ces investissements-là, étant donné qu’il n’y a pas de programme au fédéral et au provincial, il avait été demandé d’avoir une étude des retombées économique du secteur des pêches », mentionne le maire Gino Cyr qui indique que la requête avait été faite par Ottawa.
« Ce qui nous avait été demandé, c’était d’avoir des outils pour justifier des budgets ou des programmes pour être en mesure de soutenir les infrastructures et l’avancement de l’industrie des pêches », ajoute le maire qui mentionne qu’Ottawa et Québec ont déjà entre leurs mains le document.
« Cette étude va permettre de justifier la nécessité d’avoir des investissements au niveau des infrastructures portuaires comme le parc d’hivernage de bateaux de Grande-Rivière », clame l’élu qui rappelle avoir prix ce dossier en entier sous son aile.
« C’est l’outil que Mme Lebouthillier [Diane, députée-ministre fédérale de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine] va pouvoir se servir pour discuter avec ses collègues pour voir la possibilité, éventuellement, dans le prochain budget d’avoir du financement. Ce n’est pas juste pour Grande-Rivière. C’est autant pour Newport, Rivière-au-Renard qu’aux Îles-de-la-Madeleine », croit l’élu qui insiste sur les 800 millions $ de retombées seulement que pour la circonscription fédérale de Gaspésie-Les Îles-de-la-Madeleine.