
La prison de Rimouski sera la cible d’une enquête demandée par le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, après que l’établissement ait perdu un trousseau de clés donnant accès à des cellules, et ce, depuis le 31 août.
Cette situation est d’autant plus problématique, car l’une des clés manquantes donnerait accès à des cellules servant à accueillir des détenus en crise, agressifs, suicidaires ou en confinement.
Cependant, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec a indiqué à Radio-Canada que les clés perdues ne permettent pas de se retrouver à l’extérieur de l’établissement ou d’accéder à des endroits stratégiques.
Le ministère a mentionné à TVA Nouvelles que certaines recherches ont été effectuées à la suite du signalement et que d’autres sont planifiées.
Cependant, un criminologue-expert ayant travaillé pendant une vingtaine d’années au Service correctionnel du Canada a laissé savoir que les mesures de sécurité mises en place auraient dû enclencher une fouille rapide des détenus, des cellules, des aires de déplacement ou de tout lieu fréquenté par les détenus.
Le président du Syndicat a dévoilé que le remplacement des serrures est envisagé par l’administration carcérale de Rimouski, mais que l’opération pourrait prendre des mois avant d’être réalisée.