PHOS se demande si l’art est en trop?

Le commissaire de l’événement PHOS, Gilles Arteau. Arsenal Media - Photo Romain Pelletier

Afin d’inciter les municipalités et les régions à investir davantage en culture, le 8e événement photo + art PHOS de Matane consacrera des entretiens en ligne, le vendredi 11 et samedi 12 juin de 10 h à 17 h.

Par le biais du colloque L’art en trop?, des personnes témoigneront alors de succès des arts indépendants dans leurs milieux respectifs.

Il s’agit du directeur du centre Bang au Saguenay, Sébastien Harvey, de la directrice du centre Vaste et Vague à Carleton, Anjuna Langevin, ainsi que du gestionnaire et artiste John Michaud, de Geneviève Crépeau et Matthieu Dumont de L’Écart à Rouyn-Noranda et finalement, de la directrice de Culture Bas-Saint-Laurent, Dominique Lapointe.

Le commissaire de l’événement PHOS, Gilles Arteau, assurera l’animation de ces dialogues d’environ une heure, suivis d’une période de questions.

Pour une meilleure compréhension

PHOS, événement consacré aux divers usages de l’image photographique, médiatique et numérique d’aujourd’hui, veut comprendre les conditions locales et régionales qui ont contribué à la réussite de leurs démarches collectives.

« Dans bon nombre de milieux municipaux et régionaux, note l’organisation de PHOS, les artistes, professionnels ou en voie de professionnalisation, et leurs organismes sont considérés comme des fournisseurs de divertissement, des appâts à touristes, ou une voie d’accès à un milieu privilégié.

Ce n’est pas évident, poursuit-elle, de leur trouver une utilité qui puisse justifier que des petites municipalités ou des régions excentrées y consentent des dépenses. »

Image : Courtoisie PHOS