Il est retraité de la Société des traversiers du Québec depuis peu, après plusieurs années de loyaux services au quai de Matane, il nous accorde une entrevue touchante pour nous parler de sa passion pour l’humour et le public.
Guy Bélanger que tous connaissent sous le pseudonyme de « Ti-Paul » avoue que cette passion pour le rire l’habite depuis son plus jeune âge. Lors d’une rencontre dans le Lounge de votre radio, il nous a fait une confession. Ce dernier a manqué d’air à la naissance, ce qui fait qu’il a des symptômes similaires à une personne atteinte de parkinson au niveau de ces tremblements.
Très tôt, il a découvert la voie de l’humour lorsqu’il se remémore ses souvenirs d’enfance, il se voit à l’école Bon-Pasteur en cinquième année, il a commencé à imiter Olivier Guimond afin que les autres ne se moquent pas de ses tremblements, c’était pour lui un moyen de défense.
Par la suite, à l’école d’Amours, quelques années plus tard, lors d’une activité parascolaire, le directeur à l’époque, Gérard Lamarre avait réuni tous les élèves de l’école dans la grande salle et a demandé à Guy alias Ti-Paul de venir tenir avec lui une pancarte.
Dès son arrivée sur scène, il s’est mis a trembler et s’est dit dans sa tête, tant qu’à trembler je vais trembler, c’est alors qu’il a exagéré en augmentant les tremblements, question de faire rire la foule. Entendant les rires aux éclats de l’auditoire, ce fut pour lui un vrai départ pour monter sur scène et par la même occasion, pour se faire de nouveaux ami(e)s.
En 1973, alors étudiant au Pavillon de la Cité, il a écrit à l’âge de 13 ans une première pièce de théâtre avec son enseignante. Il a joué cette pièce devant l’école et par la suite, devant les dirigeants de la commission scolaire. C’était pour lui, un projet motivant et qui lui a permis de croire en ses forces.
Le pseudonyme « Ti-Paul » vient de son père, Guy Bélanger a pu donner plusieurs spectacles devant grand public, dont Éole en musique, à la polyvalente de Matane, au Centre d’art le Barachois ainsi qu’au Cégep de Matane. Pour lui, le plaisir de faire rire est vital, c’est pourquoi au début de la soixantaine, il rêve un jour de retourner sur scène dans une autre ville, ailleurs comme par exemple à Rimouski ou Rivière-du-Loup.
Aujourd’hui retraité, le passionné d’humour aime également tout particulièrement s’adonner aux joies du golf avec ses amis.