
Le réalisateur du thriller psychologique « La descente (Snow Angel » ainsi que sa conjointe et actrice Catherine Bérubé, accompagnés de leur fille de 7 ans, sont repartis le sourire aux lèvres, après la « grande première gaspésienne », hier soir, au Cinéma Gaieté de Matane.
Plus de 70 personnes ont assisté à 19 h, à la projection de ce film de 87 minutes, dans la salle 1. Après en avoir discuté pendant 25 minutes, Gabriel Allard et Catherine Bérubé ont signé quelques affiches et répondu à d’autres questions à la sortie de la salle.

Tournée dans les Chic-Chocs
Tourné en 21 jours répartis sur cinq semaines, dans les Chic-Chocs en Gaspésie, à Saint-Octave-de-Avenir, près de Cap-Chat, « La descente (Snow Angel » raconte qu’après un accident mortel dans un village, une ex-professionnelle de la planche à neige décide de quitter la région. Mais quelqu’un, ou quelque chose, semble vouloir l’en empêcher.
Gabriel Allard l’a autoproduit avec quelques dizaines d’investisseurs. « Je l’ai tourné en anglais, a-t-il dit, parce que ça me tentait, principalement parce que le personnage principal venait d’ailleurs, des États-Unis. Je voulais jouer avec les langues. C’est difficile de l’expliquer vraiment, il y a 50 000 raisons. Je le “ feelais ” comme ça. Beaucoup de films américains m’ont inspiré. »
« L’idée originelle, a-t-il ajouté, je l’ai eue il ya 10 ans, alors que j’étais dans l’Ouest : une étrangère qui fait du “ snowboard ” dans Chic-Chocs, frappe un arbre et se réveille dans son lit. Ça dure 30 secondes dans le film. Il a fallu tout construire autour de ça. »
Version doublée en français
La société La Belle Équipe a réalisé la version doublée en français présentée jusqu’au jeudi 2 février au Cinéma Gaieté. « Tous les comédien.ne.s ont doublé leur propre personnage. Ce qu’on ne voit pas au Québec. On pouvait ainsi rêver d’exporter le film sur le marché international », de dire Catherine Bérubé, originaire de la région de Montréal tout comme son conjoint.
