Québec solidaire s’est engagé vendredi dernier à déployer une « révolution transport » sur le territoire québécois afin d’interconnecter les régions via un réseau national de train et de bus.
La formation propose la création de Québec-Rail et Québec-Bus, deux organismes publics qui seraient chargés d’offrir le service, une mesure estimée à près de 13 milliards de dollars sur huit ans.
Pour y parvenir, les solidaires proposent l’exploitation de cinq lignes ferroviaires sur les corridors Matane-Québec, Québec-Montréal, Québec-Sherbrooke, Sherbrooke-Montréal, Montréal Gatineau.
Des trains électriques fabriqués au Québec seraient envisagés alors que la formation affirme que les voies ferrées nécessaires existent déjà. Des négociations seraient néanmoins nécessaires avec les opérateurs des rails actuels afin de construire des voies de contournement pour permettre la cohabitation sur le réseau des trains de marchandises et de passagers.
Là où le train ne serait pas une option comme en Gaspésie et sur la Côte-Nord, c’est un réseau de ligne d’autobus qui est proposé afin de lutter contre l’auto-solo. « Un gouvernement de Québec solidaire va repenser entièrement le système de transport interurbain pour qu’on puisse enfin se déplacer partout au Québec sans auto-solo. On ne fait pas une lutte sérieuse aux changements climatiques sans parler de transport collectif entre les villes du Québec. Or, le transport collectif interurbain est une catastrophe: l’offre diminue au lieu d’augmenter. Ce qu’on vous présente aujourd’hui c’est une vision, nous allons travailler avec les villes et les experts pour la mettre en place », a déclaré Gabriel Nadeau-Dubois.