
Plus d’une trentaine de personnes ont assisté, hier soir, à la salle du conseil municipal de Sainte-Paule, à une assemblée publique de consultation d’environ deux heures sur des projets de règlements, en présence de spécialistes de la MRC de La Matanie.
La réglementation proposée n’affecte en rien les 156 propriétaires de terrains, dont 146 sont occupés, ceinturant le lac du Portage. Sauf qu’elle comporte une nouvelle définition du type de résidence limitant l’hébergement touristique, toujours dans le but d’assurer la santé du plan d’eau en contrôlant l’affluence et les activités.
Par ailleurs, la municipalité autorisera la garde de poules et de lapins ainsi que l’installation de ruches et l’aménagement de potagers dans le centre du village comptant 268 habitants. Elle veut ainsi favoriser l’autonomie alimentaire et l’agriculture urbaine.

Interdiction de construire
Là où la nouvelle réglementation pose problème, c’est l’interdiction de construire des habitations permanentes et usinées, dans la zone boisée de l’autre côté du chemin entourant le lac du Portage.
Des participant.es.s à la rencontre souhaitent une étude sérieuse expliquant cette décision de la municipalité qui se prive ainsi d’une source de revenus.
Par contre, d’autres estiment le milieu trop fragile pour supporter des constructions dans cette zone forestière où les autres usages permis demeurent.

Le conseil municipal ira de l’avant
Conscientes de ne pas obtenir l’assentiment de tout le monde, la mairesse suppléante Mylaine Bégin, de même que les conseillères municipales Madeleine Bouffard et Marie-Claude Bergeron, soutiennent que le conseil ira de l’avant avec cette démarche entreprise depuis le printemps.
Elles y voient un bon point de départ pour protéger le lac du Portage qui a déjà subi déjà trop de dommages environnementaux.
De toute façon, disent-elles, les citoyen.ne.s qui s’objectent à l’un ou l’autre de ces projets de règlement pourront s’opposer à leur adoption en signant un registre pouvant conduire à la tenue d’un référendum.