Situation inquiétante en lien avec la pénurie de main-d’oeuvre concernant les pharmaciens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie

Courtoisie A.P.E.S.

La pénurie de main-d’œuvre touche plusieurs domaines et celui concernant la pharmaceutique n’y échappe pas. Selon une étude menée au cours de la dernière année par l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.), les impacts ressentis sont majeurs dans le secteur Est-du-Québec.

D’après les résultats de l’enquête, 18%, soit près d’un poste de pharmaciens d’établissement sur cinq sont non comblés dans le réseau de la santé. Pour la région du Bas-Saint-Laurent, le taux de pénurie s’élevait à 23% ce qui représente un total de 10 postes non comblés à travers le territoire.

Les jours de dépannage s’élevaient à 300 jours. Les besoins sont encore plus élevés vers l’est, alors que le taux pour la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine était de 29%, soit 7 postes de pharmaciens d’établissements non comblés au 1er avril dernier. Les jours de dépannages se sont quant à eux élevés à 525 jours. Au Québec, l’enquête a recensé 280 postes non comblés entraînant 6238 jours de dépannage. Selon les résultats obtenus, cela démontre que la situation ne s’est pas améliorée au cours de la dernière année, en pleine pandémie.

Cette situation demeure inquiétante pour la santé des communautés en plus d’entraîner des coûts supplémentaires pour le système de santé.