
Le mois de novembre est le mois des morts, selon le calendrier liturgique, cette période est entièrement consacrée aux défunts. Rencontré au cours des derniers jours, Gaston Roussel, le gestionnaire du cimetière de Matane et de Petit-Matane nous a parlé de ce havre de paix qui a reçu plus de visiteurs que d’habitude depuis le printemps dernier. Certains ont choisi de s’y recueillir, d’autres viennent pour entretenir les lieux en ajoutant des fleurs ou arbustes au lieu de sépulture et pour profiter du calme des lieux.

Au cours des derniers mois, plusieurs ajouts et travaux ont été réalisés sur le site signale monsieur Roussel. Parmi ces travaux, l’ajout d’un columbarium octogonal doté de surfaces illustrant les quatre saisons. Sur 60 emplacements, il n’en reste que trois de disponibles. Cette nouvelle offre gagne en popularité et deux autres columbariums s’ajouteront dans les prochains mois, on les retrouve à proximité du calvaire situé au centre du cimetière.
Pour ce qui est de la restauration du calvaire, l’artiste André Gamache a effectué une grande partie du travail qui exige, patience et précision. Les joints ont aussi été refaits et le coût des travaux s’élève à plusieurs milliers de dollars. Monsieur Gamache poursuivra au printemps prochain le travail minutieux afin de compléter la partie du rectangle située en dessous de l’œuvre. Deux bancs s’ajouteront de chaque côté en 2022.

Le gardien du site nous signale que l’on mettra l’emphase sur la plantation de fleurs et arbustes afin de rendre l’endroit encore plus agréable et beau. L’entretien de ce grand espace nécessite beaucoup d’outillage et de tracteurs et équipement, comme l’ancien garage n’offre pas assez d’espace, on a décidé de procéder à la construction d’un garage plus grand au fond du terrain en retrait qui répondra aux besoins actuels. La base de ciment est déjà en place et la structure sera bientôt érigée.

Pour ceux qui se demandaient où se retrouverait la croix de l’église Saint-Jérôme qui avait été retirée du toit dans les dernières années. Soyez rassuré puisqu’elle a été récupérée, elle fait maintenant du patrimoine alors que le premier cimetière se trouvait sur Saint-Jérôme et a été déménagé sur Saint-Rédempteur, c’est à cet endroit que l’on pourra l’observer. En effet, la croix de bronze a été restaurée et montée sur un socle dans l’espace Renaissance.
Dans le futur, monsieur Roussel aimerait en partenariat avec le Centre scolaire des Monts-et-Marées récupérer la statue de Sainte Ursule, patronne des Ursulines qui se trouve sur le terrain adjacent au pavillon Marie-Guyart. On veillerait à sa restauration pour l’installer au même endroit à quelques mètres de la croix de l’église Saint-Jérôme.

Enfin, comme il y a beaucoup de travail à faire sur le site et que les tâches sont multiples, le protecteur des lieux accepte l’implication bénévole en rappelant que ceux et celles qui aimeraient s’impliquer de différentes façons sont les bienvenu(e)s.