
Louis Pelletier et Louis Blanchette viennent de publier Musée maritime de Matane – Catalogue de la collection, chez Histo-Graff.

D’après eux, l’ouvrage présente une introduction à un univers à la fois méconnu et pourtant riche d’une histoire ancestrale indiscutable.
Les revenus générés par la vente de livre d’une centaine de pages avec photos et illustrations en couleur ou en noir et blanc sont remis à la corporation Lire la mer, gestionnaire du musée maritime au phare de Matane.

Moment de réflexion et d’espoir
« Notre publication, indiquent Louis Pelletier et Louis Blanchette, peut être perçue comme un moment de réflexion et d’espoir qui pourrait précéder la publication de nouveaux documents en lien avec l’histoire et la culture maritimes, anciennes et modernes.
Autour de nous, rappellent-ils, nous possédons un patrimoine vécu dans le quotidien des familles pionnières, un patrimoine légué par des entrepreneurs de la navigation et du commerce maritime, qui ont largement contribué à développer le pays maritime que nous habitons – et que, parfois, nous avons tendance à oublier! »
Quatre grands thèmes
Les objets de la collection, les Artefacts, sont regroupés sous ces thèmes : La période autochtone, La pêche, La navigation et les instruments de navigation, et enfin La Deuxième Guerre mondiale.
Le Catalogue est complété par une bibliographie axée sur l’histoire et la culture maritime au pays de Matane; le lecteur ou la lectrice souhaitant approfondir certains sujets pourra y trouver des textes pertinents.
Selon les auteurs, c’est l’occasion est idéale pour souligner le travail colossal réalisé par certains hommes et femmes afin de recueillir et conserver des éléments du patrimoine maritime de Matane.

Depuis longtemps Matane est un port très fréquenté
Dans leur présentation, Louis Pelletier et Louis Blanchette soulignent que le bassin de la rivière Matane, protégé des assauts de la mer par son barachois, a, depuis longtemps, été un port très fréquenté.
« Les premiers Européens à venir y faire le commerce de fourrures, relèvent-ils, s’y retrouvaient annuellement, bien avant la prise de possession du pays par Jacques Cartier : Rochelais, Basques, Espagnols, Anglais, Hollandais semblaient y vivre en bonne intelligence, chacun étant sûr que le pays n’appartenait à personne! »
Les plus anciennes cartes présentent Matane orthographiée avec des variantes… parfois désignée sous le nom de Matan, Mantanne ou Montonne.
L’embouchure de la rivière Matane et sa vaste baie ont connu des aménagements portuaires à partir de la fin du 19e siècle et qui furent considérablement améliorés dans les années 1920. Ils sont demeurés fonctionnels jusqu’en 1970, année de l’ouverture du nouveau port de mer localisé à Matane-sur-Mer.
Maintenant transformés en un long parc urbain, les lieux sont dédiés à l’interprétation de l’histoire maritime de la région et sont connus sous le nom de promenade des Capitaines, une forme de musée ouvert, éclaté et accessible en tout temps.
