Une rencontre pour discuter du bien-être animal à l’hôtel de ville de Matane

Les domiciles québécois abritent 2,1 millions de chats. Photo Romain Pelletier

Les personnes aimant les animaux, travaillant ou étant bénévoles dans le domaine sont invitées à faire une différence.

Comment? En participant à une rencontre pour discuter du bien-être animal, le mercredi 16 novembre à 19 h, à la salle civique de l’hôtel de ville de Matane.

Pour trouver des pistes de solution

« Nous tenterons de faire le point sur la situation actuelle et de former un comité afin de trouver des pistes de solution pour améliorer le bien-être animal et ultimement faire des propositions à la Ville de Matane », précise Sylvie Caron.

Mme Caron le fait bénévolement, non en lien avec son travail de responsable de la culture et de la vie communautaire. « La Ville de Matane me prête gracieusement le local, précise-t-elle. Au plaisir de vous y voir et de discuter de cette belle cause. »

Plus de 2 millions de chats et 1,1 million de chiens au Québec

Selon le plus récent sondage de l’Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux, les domiciles québécois abritent 2,1 millions de chats, 1,1 million de chiens et un nombre indéterminé de bêtes « exotiques », catégorie fourre-tout pour les poissons, rongeurs, reptiles, cochons vietnamiens, poules urbaines, furets, lapins et autres.

Selon le magazine « L’Actualité », c’est un million de petits compagnons de plus qui y a 20 ans, Durant la même période, la part des ménages québécois hébergeant un chat ou un chien est passée de 42,6 % à 52 %, comparativement à 58 % au Canada et à 75 % aux États-Unis.

D’après le sondage, que ce soit pour les propriétaires de chats ou de chiens, lorsqu’on leur demande ce que représente leur animal pour eux, ce qui leur vient en tête en premier c’est un membre de la famille, suivi du mot amour. Pour les chiens, en troisième place arrive le mot compagnon et pour les chats, le mot enfant.

Il y a au moins 1,1 million de chiens au Québec. Photo Romain Pelletier