
Proches, parents, ami.e.s et personnes l’ayant côtoyé ont rendu un dernier hommage à l’entrepreneur le plus important dans l’histoire de Matane, Walter Bélanger, cet après-midi, à l’église Saint-Jérôme.
Surtout connu pour avoir vu au développement de Béton Provincial depuis 1960, M. Bélanger, est décédé à 94 ans le 17 septembre. Il a eu droit à une cérémonie empreinte d’une grande simplicité menée par le prêtre Michel Dubé. Elle était à son image, puisque tout au long de sa vie, M. Bélanger s’est fait discret sur la place publique.

Place à la famille
La célébration commémorative a laissé toute la place à son entourage immédiat, à ses enfants et ses petits-enfants, qui ont pris la parole, voir allumer un cierge ou chanter l’« Alléluia » avec la chorale dirigée par Raymond Tremblay et accompagnée à l’orgue par Lucie Chapdelaine.
Sa femme, Marguerite Côté, dont c’était son 92e anniversaire, est demeurée chez elle, ne pouvant être malheureusement ici.

Un rassembleur
« Il nous a a-pris très tôt dans la vie que lorsqu’on donne sa parole, elle est donnée, d’indiquer une de ses filles, France-Margaret Bélanger. C’était sa marque de commerce. Ses transactions se concluaient par une poignée de main, un regard dans les yeux et les contrats qui suivaient, c’était vraiment une formalité.
Sa phrase célèbre, de poursuivre Mme Bélanger, c’était par en avant qu’on s’en va. C’était aussi un homme rassembleur. Il faisait sentir les gens importants. Il était très accueillant, généreux et blagueur. Il était important pour lui que nous restions une famille unie. »

Un amoureux de la vie
De son côté, son fils André Bélanger a rappelé le modeste départ de son père comme marchand de chevaux jusqu’à être décoré de l’Ordre du Canada.
« Toutes les occasions étaient bonnes pour célébrer l’amitié, a-t-il rappelé. Walter était ce type d’homme qui rendait les autres meilleurs. De par sa façon de les motiver, ils les rendaient plus grands. Il m’a donné quelque chose qui n’a pas de prix, à savoir que rien n’est impossible.
Mon père était un homme simple qui n’avait pas peur des défis. Il était un amoureux de la vie, jusqu’à la toute fin. Il a vraiment vécu une vie fructueuse et longue, entouré des gens qui l’aimaient comme il le souhaitait. »


